Cohabitation pacifique : Après un conflit violent, dans un processus de rapprochement des anciens ennemis, il y a plusieurs solutions possibles pour qu’ils puissent vivre ensemble de nouveau. N’importe quelle solution on priorise, il s’agit d’un processus qui touche des sujets très sensibles, qui demande donc d’empathie et de temps.
Les victimes et les offenseurs devraient être encouragé de se parler, de se dire la vérité et d’accepter un aide pour guérir leurs traumatismes. Cela inclut également un soutien économique et l’implication de toute la communauté suivant les principes « d’Ubuntu ». Une personne ne peut pas surmonter le passé en isolation, il faut que la communauté l’accompagne, et même que la communauté soit aussi guéri, comme elle est touché par le conflit violent comme chaque individu.
L’offenseur devrait aussi essayer de réparer le mal d’une manière convenue entre lui, la victime et la communauté. On ne peut pas déterminer le prix pour une vie, mais on peut essayer de faire le possible de préparer un meilleur avenir. Si la victime et l’offenseur arrivent à un point où la victime peut pardonner l’offenseur, c’est une solution. La demande de pardon devient crédible quand l’offenseur est d’accord de payer la réparation convenue et s’il change visiblement son comportement. Si la victime ne peut pas pardonner, il y a d’autres solutions comme la cohabitation pacifique, où la victime promettre l’offenseur de ne pas prendre sa revanche, donc de vivre ensemble avec lui et sa famille sans violence. La convention est que la violence est terminée entre les deux et leurs familles. La cohabitation pacifique implique la communauté comme témoin, surveillante et soutien dans le processus.
Ministère Paix et Réconciliation sous la Croix 